Épisode 83

Comment aider un enfant qui n’imite pas ou ne reprend pas le modèle verbal ?

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Lorianne Lacerte - Icône - Apple podcastÉcoutez sur Spotify

On dit souvent que les enfants sont de vrais petits copycats qui aiment imiter tout ce qu’on fait. Et c’est normal : nos cocos apprennent par l’exemple qu’on leur donne.

Mais parfois, certains enfants n’auront pas tendance à nous imiter.

Si c’est le cas de ton enfant, tu te demandes peut-être pourquoi. Pourquoi mon enfant ne m’imite pas ? Je lui donne le bon modèle verbal, et il me répond par un silence. Est-ce que je fais quelque chose de mal ?

Rassure-toi, ce n’est pas de ta faute. 😌

Et ce n’est pas parce que ton enfant ne t’imite pas ou ne reprend pas le modèle verbal maintenant qu’il ne le fera jamais.

Alors, comment aider ton enfant à le faire ?

C’est le sujet de l’épisode 83, le premier épisode de la quatrième saison de L’orthophonie simplement. 

Bonne lecture !

Qu’est-ce que le modèle verbal ?

Si tu connais déjà la réponse à la question, tu peux passer à la section suivante (I won’t tell 🤫) !

Sinon, je vais essayer de t’expliquer ça simplement.

En gros, le modèle verbal, ça implique de modéliser le langage expressif qu’on veut développer chez notre enfant. 

Donc, au lieu de reprendre notre enfant (« Non, on dit chapeau, pas sapeau ») ou de lui demander de répéter des mots et des phrases (« Répète avec moi : chapeau… »), on l’invite implicitement à nous imiter.

Voici quelques exemples concrets de modèles verbaux qu’on peut donner :

  • La reformulation, qui consiste à répéter ce que l’enfant dit en utilisant un langage plus détaillé ou plus grammaticalement correct. Par exemple, si l’enfant dit « Go choo choo », le parent peut répondre « Oui ! Le train va vite ! ».
  • Le self-talk, c’est-à-dire de faire la narration des actions que tu fais. Un exemple concret, ce serait de décrire à ton enfant les étapes que tu entreprends pendant que tu prépares le souper.
  • Le parallel-talk, c’est-à-dire de faire la narration des actions que ton enfant fait tout au long d’une activité.
  • La stimulation ciblée, qui consiste à fournir des modèles répétés d’un mot spécifique qu’on veut que l’enfant développe.

Dans tous les cas, le but est le même : fournir un bon modèle de langage expressif à l’enfant.

Pourquoi mon enfant ne reprend pas mes modèles verbaux ?

Quand il s’agit d’apprendre leurs premiers mots ou phrases, les tout-petits sont de vrais champions de l’imitation. 

Ils observent leurs parents, leurs frères et sœurs, et même parfois leurs personnages de dessins animés préférés, et essaient de les imiter.

L’apprentissage par imitation, c’est d’ailleurs une caractéristique tout à fait naturelle et humaine.

Dans son livre intitulé « Anxiété : La boîte à outils », Ariane Hébert, psychologue, raconte une anecdote cocasse qui résume bien l’apprentissage par imitation. 

Elle explique que, quand elle faisait du patin à glace, elle s’assurait toujours par la suite de ranger ses patins à l’envers, lames vers le haut. Son copain lui a demandé pourquoi elle faisait comme ça, et elle a répondu que c’était pour protéger les lames. (La vérité, c’est qu’elle n’en avait aucune idée. Elle avait vu son père ranger les patins de cette manière quand elle était jeune, et elle avait pris cette habitude elle aussi.) Elle a donc interrogé son père, qui, à son tour, a interrogé sa mère, la grand-maman d’Ariane. La réponse ? Apparemment, dans la maison familiale de son père, les patins étaient rangés dans une tablette un peu trop haute pour la grand-maman d’Ariane. Elle avait donc pris l’habitude de ranger les patins avec les lames vers le haut pour ne pas se blesser quand, à bout de bras, elle essayait de prendre la base des patins.

Tout ça pour dire que l’apprentissage par imitation, ça peut être VRAIMENT fort. 😮

Mais que dire d’un enfant qui n’imite pas ? Que dire d’un enfant qui ne reprend pas le modèle verbal, qui ne mimique pas ses parents ?

Si c’est le cas de ton enfant, ne te décourage pas.

Pour t’aider à mieux comprendre et accompagner ton enfant, je vais te présenter 3 raisons qui peuvent expliquer pourquoi un enfant ne reprend peut-être pas spontanément le modèle verbal. 

L’enfant n’imite pas, point

Des parents viennent parfois me voir, perplexes et un peu inquiets. Ils me confient : « Mon enfant, ce n’est pas un grand observateur ni un imitateur. Même des gestes simples ou des bruits de tous les jours, il ne les reproduit pas. »

Évidemment, un enfant qui n’a jamais vraiment imité n’est pas dans la même situation qu’un enfant qui imitait auparavant, mais qui a arrêté de le faire.

Si ton enfant n’imite pas, demande-toi donc :

  • Est-ce que mon enfant a déjà imité dans le passé ?
  • Est-ce que mon enfant reproduit des gestes, mais pas des sons ou des mots, ou est-ce qu’il ne fait aucune forme d’imitation ? 

Pour mieux saisir la situation de ton enfant et l’aider efficacement, c’est essentiel de comprendre ces nuances.

L’enfant n’est pas attentif

Des parents me racontent souvent : « Avec mon enfant, j’ai son attention pendant 2 secondes et après, il se tourne ailleurs. Il ne me regarde pas quand je parle. » 

Si ton enfant n’est pas attentif, il aura de la misère à imiter ou à suivre ce que tu lui montres. Et c’est tout à fait logique : comment veux-tu être capable de reprendre un modèle verbal si tu n’as peut-être même pas réalisé que tu le recevais ? 😅

L’enfant est tanné d’entendre le modèle verbal

Ça se peut aussi que l’enfant ne soit juste « PU CAPABLE » d’entendre le modèle verbal. Il en a son voyage.

Je vais surtout voir ça chez les enfants un peu plus vieux, qui ont déjà eu pas mal de stimulation langagière et de soutien. J’ai même entendu parler d’un garçon qui aurait dit à sa mère : « Arrête de dire les mots, arrête de parler. » 😳

Les enfants qui sont tannés d’entendre le modèle verbal, ils sont souvent conscients de leurs défis et ça les frustre, ou bien le modèle est trop difficile à suivre pour eux… 

7 conseils pour stimuler le langage de ton enfant quand il ne reprend pas les modèles verbaux

1. Encourage ton enfant à imiter autre chose 

Mon premier conseil concerne les enfants qui sont très jeunes ou qui n’ont jamais vraiment imité. L’un des meilleurs trucs que je puisse te donner, c’est d’encourager ton enfant à imiter autre chose que des mots. 

Ce sera beaucoup plus simple (et moins décourageant) pour lui de commencer par imiter des gestes ou des bruits rigolos que des mots et des phrases ! 

2. Rends l’imitation vraiment agréable et ludique

Mon autre conseil pour ce qui est des enfants qui n’imitent pas, c’est de rendre l’imitation super amusante et excitante.

On veut créer un environnement où imiter est cool, où c’est drôle et où ça vient naturellement. On joue, on rit, on s’amuse, sans se sentir obligé d’apprendre quelque chose de spécifique.

Pour te donner une idée, on peut taper sur différents objets pour créer des sons variés et ajouter un son (une onomatopée) comique à chaque coup. L’objet, ça peut être une casserole, une boîte, même des maracas ou une canne de conserve. L’idée, c’est de faire un petit jeu d’échange : on fait un son, et on encourage notre enfant à le faire lui aussi. Par exemple, tu peux taper sur une boîte en disant « tac tac tac » (dans le but que ton enfant imite le son). Tu peux aussi faire « tap tap tap » avec tes mains, puis inviter ton enfant à t’imiter. À la limite, tu peux même prendre ses mains pour l’aider à faire « tap tap tap » avec toi ! L’important, c’est que ce soit le fun et que tu choisisses des sons qui seront faciles à reproduire par l’enfant.

Pour t’aider à choisir des cibles qui sont réalistes pour ton enfant, je t’invite à écouter l’épisode 29 de L’orthophonie simplement, qui traite sur la prononciation.

Pendant des activités physiques, tu peux aussi stimuler l’imitation des sons chez ton enfant. Par exemple, si vous êtes en train de glisser en bas d’une colline de neige, tu peux dire « WOUUUUUUUUU ». Si tu fais le même son chaque fois que vous glissez, ça peut très bien encourager ton enfant à faire comme toi. Le but, c’est de créer une routine verbale : on répète le même son ou le même mot, et on fait une pause pour donner à l’enfant la chance d’essayer. Et si ton enfant répète le son, tu peux accompagner sa production par un geste encourageant et amusant, comme lever les bras en l’air pendant qu’il fait « WOUUUUUUUUU ». Ça va lui montrer que tu es contente qu’il t’imite, que tu veux qu’il t’imite. 

Une autre idée, c’est de faire des bruits en jouant avec des figurines ou des petites voitures. Si ton personnage vole dans les airs, tu peux dire (en te mettant dans la peau du personnage) : « Wow, je vole ! Youhou ! », et voir si ton enfant imite ces sons. Même s’il ne dit pas les mots exacts, il peut prendre un personnage et faire « youhou » ou un autre son amusant. C’est l’occasion de vraiment avoir du plaisir avec ton enfant en associant des actions à des mots et à des sons, en répétant souvent la même chose pour que ton enfant associe chaque geste un à son.

Bref, on garde ça léger et amusant. On fait une action, on fait une pause, on regarde notre enfant avec un regard encourageant pour l’inviter à essayer. Et s’il ne nous imite pas tout de suite, pas de stress. On continue, on répète et on a du fun. C’est comme ça qu’on crée un jeu qui donne vraiment envie à l’enfant de nous imiter et de participer.

3. N’insiste pas pour que ton enfant s’exprime

Un autre point important, c’est qu’il y a des enfants qui choisissent simplement de ne pas reprendre les modèles qu’on leur donne. C’est crucial de ne pas trop insister pour qu’ils parlent ou qu’ils produisent des mots. Si on insiste, c’est parce qu’on sait que l’enfant peut le faire, qu’il a cette capacité. Mais on ne va pas demander à un enfant de dire un mot s’il n’est pas encore prêt à produire certains sons. C’est quelque chose qu’on fait étape par étape.

Alors, si ton enfant refuse de répéter un modèle ou s’il est tanné de l’entendre, ce que je conseille souvent, c’est de lui dire : « Je veux juste que tu entendes le mot, c’est tout ». On le dit en toute simplicité, sans pression. Et généralement, ça passe bien.

Par contre, des fois, si un enfant ressent trop de pression pour parler, ça peut carrément le bloquer. Si on lui demande de dire quelque chose avec des mots, il peut ne pas être réceptif. Il faut donc être attentif à sa réaction. Certains enfants répondent bien à : « Dis-le avec des mots. » Mais je dirais que ce n’est pas toujours la meilleure approche. Ça peut fonctionner pour certains, mais en fait, ça crée une obligation d’utiliser les mots plutôt qu’une vraie compréhension de leur utilité.

Ce qu’on cherche, c’est que l’enfant communique spontanément et naturellement. On veut qu’il réalise l’impact de ses mots sur les autres. Par exemple, si l’enfant dit « maman banane », il faut que ce soit parce qu’il veut vraiment une banane, pas juste parce qu’on lui a demandé de le dire. C’est une nuance importante. On vise une communication intentionnelle et spontanée, dans laquelle l’enfant transmet un message.

Donc oui, lui dire « dis banane » peut marcher, mais ce n’est pas l’idéal. Fais attention pour ne pas que les paroles de ton enfant soient une réponse mécanique à l’adulte plutôt qu’une véritable communication.

4. Donne des choix à ton enfant

Un autre conseil que je répète souvent, c’est de proposer des choix aux enfants. Si tu suis mon contenu régulièrement, tu connais déjà cette stratégie : on donne à l’enfant 2 options et il en choisit une. 

Mais attention : pour certains cocos, le concept même de choisir entre deux choses, ce n’est pas évident. Ils veulent les deux, et là, ça peut devenir compliqué. ⚠

Alors, oui, offrir des choix, ça peut super bien marcher avec certains enfants, mais pas avec d’autres. Ça dépend vraiment de chaque enfant. Ça peut dépendre de leur âge, de leur stade de développement… 

Si ton enfant comprend bien l’idée de faire un choix, c’est génial. Mais si ce n’est pas encore le cas, pas de panique, chaque enfant évolue à son propre rythme.

5. Utilise des phrases porteuses

Un autre truc que j’aime bien utiliser, c’est ce qu’on appelle les phrases porteuses. 

L’idée, c’est de commencer une phrase en donnant une info et de laisser une pause pour que l’enfant la termine. Par exemple, si tu joues à la cuisine avec ton enfant, tu peux dire : « Ah, on prépare une soupe. Je mets des carottes et toi, tu mets… ? ». Et là, tu attends que ton enfant propose quelque chose, comme du brocoli, des nouilles, du bouillon… Tu vois le genre.

L’important avec les phrases porteuses, c’est de créer des situations où ce que dit l’enfant a un impact sur ce que tu fais. Si ton enfant dit « des tomates », tu mets des tomates dans la soupe. Ça montre à ton enfant que ses mots ont un effet, qu’ils influencent ce qui se passe. C’est une façon géniale de lui montrer l’utilité et la puissance des mots. 

Donc, quand tu utilises ces phrases, essaie que la réponse de l’enfant change ton action ou ta réaction. C’est une manière ludique de montrer à ton enfant que ses mots comptent et qu’ils ont un véritable effet sur son environnement.

6. Utilise des questions ouvertes

Et puis, n’oublie pas les questions ouvertes, c’est super important. 

Par exemple, tu peux prendre une voiture rouge et demander : « Elle va où, la voiture rouge ? ». Ton enfant peut juste pointer du doigt, surtout s’il ne parle pas beaucoup. Si c’est le cas, tu peux nommer l’endroit toi-même : « Ah, elle va en haut ! ». Et si ton enfant répond, mais qu’il fait une petite erreur dans sa phrase, c’est l’occasion de lui donner le bon modèle. 

Tu sais, avec le modèle verbal, le but n’est pas forcément que ton enfant répète tout de suite après toi. Bien sûr, si l’enfant essaie de t’imiter, c’est super et ça lui donne une chance de s’exercer. Mais ce ne sont pas tous les enfants qui vont reprendre spontanément le modèle verbal, et ce n’est pas grave. L’important, c’est qu’ils entendent le bon modèle, même s’ils ne le répètent pas immédiatement.

7. L’exposition, l’exposition, l’exposition

Mon dernier conseil, c’est de se rappeler que l’exposition au langage est aussi essentielle que la production des mots. 

L’exposition aide l’enfant à comprendre le concept derrière un mot, ce qui est un vrai prérequis avant de pouvoir le dire. Donc, même si ton enfant n’arrive pas tout de suite à répéter les mots ou à corriger ses phrases, ce n’est pas un gros problème. Entendre, encore et encore, c’est aussi crucial que de parler pour lui apprendre à communiquer, à transmettre des infos ou à utiliser des mots de manière fonctionnelle.

Quand on expose un enfant à un mot, on l’aide à associer le concept — par exemple, une patate, ce légume qu’on mange — à sa forme sonore, « patate ». C’est grâce à cette exposition répétée que l’enfant va apprendre, même s’il ne parle pas encore. Donc, si ton enfant ne reprend pas les modèles verbaux tout de suite, ne lâche pas la patate. 🥔🙌

Continue à lui donner des modèles, à créer des connexions dans son cerveau entre le sens et la forme sonore.

Même chose pour les enfants qui ont des difficultés d’articulation ou de syntaxe. C’est crucial qu’ils comprennent l’importance de nos modèles, qu’ils voient que notre but est de leur éviter des malentendus avec les autres ou des bris de communication.

Qu’en est-il des enfants qui répètent tout le temps ?

Enfin, je souhaite aborder un dernier point important concernant certains enfants, ou pour être plus précis, certains profils d’enfants. Certains d’entre eux peuvent imiter ou répéter des mots sans nécessairement avoir compris leur sens ou sans avoir l’intention de communiquer. Ça peut parfois être associé à ce que l’on appelle l’écholalie, y compris l’écholalie différée.

Par exemple, un enfant peut reproduire les mots qu’il a entendus pendant la lecture d’un livre. Après avoir écouté une histoire à plusieurs reprises, il peut la raconter en utilisant les mêmes mots qu’on a employés lors des lectures précédentes. Par contre, l’enfant ne fait pas nécessairement ça dans le but de communiquer avec ses parents. L’enfant répète simplement ce qu’il a entendu, sans chercher à communiquer une information spécifique.

De plus, de nombreux enfants répètent des paroles entendues à la télévision, des extraits de chansons ou même des fragments de conversations. Ils peuvent répéter ces phrases à plusieurs reprises, même si ça n’a aucun lien avec le contexte. Encore une fois, leur objectif n’est pas nécessairement de transmettre une information à quelqu’un d’autre. 

Ce que tu dois savoir concernant ce comportement, c’est qu’il peut révéler des défis au niveau de la communication et des interactions sociales (et non du langage ou de la parole). Ça soulève des questions sur les intentions de communication, sur le but du langage, et sur l’impact des mots sur les autres personnes. 

Donc, si tu observes ça chez ton enfant, je t’invite à chercher à mieux comprendre et à analyser ces comportements et, au besoin, de consulter un professionnel. 

Que retenir de cet épisode ?

Voici quelques points clés de l’épisode :

  • Si ton enfant ne semble pas enclin à imiter ou à reprendre des modèles verbaux, il y a plusieurs choses que tu peux essayer pour comprendre pourquoi ça se produit. Parfois, c’est simplement parce qu’il n’a pas encore développé cette capacité d’imitation, que ce soit pour les gestes ou les sons. Dans ce cas, c’est une bonne idée de commencer au début, en créant des interactions plaisantes.
  • Si ton enfant a du mal à se concentrer, les activités ludiques peuvent également être un excellent moyen d’attirer son attention. Vous pouvez vous asseoir par terre et jouer avec des boîtes, des bacs ou des boîtes de conserve, en créant des sons et des bruits amusants. Ça a pas mal plus de chances de capter l’intérêt de ton enfant que de lui demander de dire des mots !
  • Pour les enfants qui ne semblent pas intéressés par l’imitation ou la répétition de modèles, tu peux expliquer pourquoi c’est important. Si ton enfant est plus vieux, tu peux lui expliquer que c’est pour être mieux compris par les autres. Tu peux également introduire des choix, des phrases porteuses ou des questions ouvertes, en veillant à ce que la réponse de l’enfant ait un impact sur la suite du jeu ou de l’interaction. Ça peut servir de récompense pour lui montrer que lorsque ses mots sont compréhensibles, ça rend la situation agréable et ça peut avoir un impact sur son environnement.

Mes projets en cours et à venir

Pour conclure, je veux te parler de mes projets en cours et à venir.

Dans les prochains mois, plusieurs projets verront le jour, chacun visant à toucher des personnes aux rôles et milieux divers.

Pour simplifier la diffusion d’informations aux bonnes personnes, j’ai décidé d’envoyer des courriels spécifiques. Si tu es déjà abonnée à mon infolettre, tu as probablement reçu 2 ou 3 courriels à ce sujet. J’encourage maintenant chaque abonnée à identifier son rôle et ses besoins en contenu. Les prochains envois seront donc plus ciblés et précis. Par exemple, si tu es une maman de 2 enfants de 3 et 5 ans et que tu travailles en marketing, tu ne recevras pas des courriels destinés aux autres orthophonistes ! 😅

Dans les mois à venir, je vais aussi préparer un accompagnement qui va au-delà d’une simple formation. Je souhaite partager comment j’analyse et observe les enfants, leurs besoins et leurs défis, afin que tu puisses faire ces observations par toi-même, sans toujours dépendre d’une première rencontre avec une orthophoniste.

De plus, une formation sur les compétences en lecture et en écriture, y compris la conscience phonologique, sera bientôt disponible. Elle couvrira l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, ainsi que les défis liés aux troubles spécifiques des apprentissages, tels que la dyslexie et la dysorthographie, ainsi que les difficultés langagières. Cette formation comportera à la fois du contenu théorique et un soutien pratique pour l’observation et la compréhension des défis de ton enfant.

J’ai également travaillé sur un programme d’accompagnement pour les professionnels souhaitant améliorer leurs services et innover dans leur approche. Je propose des formations personnalisées en fonction des besoins et des enjeux spécifiques des différents milieux.

Si l’une de ces opportunités t’intéresse, tu peux me laisser ton adresse courriel pour recevoir des informations lorsque ces programmes seront disponibles. D’ici là, je continuerai à partager du contenu lié à ces sujets.

Enfin, je tiens à te remercier d’être présente dans mon univers et de contribuer à la diffusion de mon message. N’hésite surtout pas à partager mes épisodes de podcast et mes articles de blogue à des amies qui pourraient en bénéficier.

Bref, merci, merci, MERCIIII ! 💗

On se retrouve dans 2 semaines pour une discussion avec une audiologiste sur les problèmes auditifs et leur impact sur le développement du langage des enfants. À bientôt ! 😉

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EN QUELQUES LIGNES

Pourquoi ton enfant n’imite pas ou ne reprend pas les modèles verbaux que tu lui donnes ?

Ton enfant peut ne pas imiter pour plusieurs raisons : il n'a jamais été un imitateur, il manque d'attention, ou il est tanné d'entendre les mêmes modèles verbaux. Comprendre ces nuances est essentiel pour mieux l'aider.

Comment peux-tu rendre l'imitation plus attrayante pour ton enfant ?

Utilise des jeux, des sons rigolos et des activités interactives pour créer un environnement où imiter est amusant et naturel.

Dois-tu insister pour que ton enfant répète les mots ou les modèles verbaux ?

N'insiste pas trop. Encourage ton enfant à écouter les modèles verbaux sans pression. L'objectif est de créer une communication spontanée et intentionnelle

Comment peux-tu utiliser les phrases porteuses pour stimuler le langage de ton enfant ?

Utilise des phrases porteuses en créant des situations où la réponse de ton enfant a un impact. Par exemple, commence une phrase et laisse ton enfant la terminer pour montrer que ses mots ont un effet.