Épisode 82

Quels livres choisir pour un lecteur débutant ?

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Lorianne Lacerte - Icône - Apple podcastÉcoutez sur Spotify

Plus jeune, je rêvais d’avoir une bibliothèque aussi magique que celle de Belle dans le film « La Belle et la Bête ». Tu sais, celle que la Bête lui a offerte en cadeau ? 😍

Pour moi, cette bibliothèque, c’était le paradis. Cette pièce, où on aurait dit que chaque livre du monde entier était à portée de main, c’était mon happy place imaginaire.

Mais tu sais quoi ? Pour beaucoup de gens, des murs et des murs de livres, c’est plus overwhelming qu’enchantant.

Je pense en particulier aux parents ou aux enseignants qui aident de jeunes enfants à apprendre à lire… Avec tous les livres jeunesse qu’on peut trouver sur le marché, disons qu’ils ont vraiment l’embarras du choix !

C’est comme s’ils se trouvaient avec Belle dans sa bibliothèque, mais dans un but bien particulier : trouver les meilleurs livres pour des lecteurs débutants. Et ça, c’est toute une mission, surtout si tu ne sais pas vraiment par où commencer. 😅 Si tu te retrouves dans cette situation, est-ce que tu aimerais que je t’aide ?

Parce que moi, je la connais bien, cette bibliothèque. Et ce que j’ai envie de faire, c’est te guider à travers différents styles de livres pour lecteurs débutants afin que tu puisses bien comprendre les différences et faire des choix plus éclairés.

Alors, on y va ? 😄

Quel est le but de cet épisode ?

En ce moment, je prépare une formation sur la lecture et l’écriture. Je parle de tout, en commençant par la conscience phonologique, les premiers pas dans l’écriture, jusqu’à la maîtrise de la lecture, la compréhension de textes, et même les productions écrites. C’est un projet passionnant qui verra le jour en mars. J’ai hâte de t’en dire plus à ce moment-là, mais crois-moi, ça va être génial !

Pour cette formation, je m’assure de mettre à jour mes connaissances sur le sujet. Je m’imprègne complètement de la littérature, je revisite des notions que j’avais déjà en tête, je me replonge dans des formations que j’avais suivies… Et j’ai même eu la chance de rencontrer une orthophoniste spécialisée dans ce domaine pour du mentorat. Et tu sais quoi ? En revisitant tout cela, je me rends compte qu’il y a tellement de connaissances précieuses sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture qui méritent d’être partagées !

Autre chose que j’ai remarquée, c’est que beaucoup de parents, et même parfois des enseignants, se sentent un peu perdus quand ils doivent essayer de sélectionner les livres les plus adaptés pour les lecteurs débutants. Je comprends totalement pourquoi ! Ils ont l’embarras du choix, et ça peut vite être overwhelming

Mais avant d’aller plus loin, laisse-moi te dire une chose importante : je ne suis pas ici pour critiquer ou juger les méthodes actuelles d’enseignement de la lecture. Au contraire, je respecte le travail considérable qui est accompli dans nos écoles. Mon objectif, c’est simplement de partager avec toi les toutes dernières avancées en matière d’apprentissage de la lecture. La recherche sur le fonctionnement du cerveau et l’apprentissage a apporté de nouvelles perspectives passionnantes, et je veux te les transmettre.

Je veux te les transmettre parce que si ton enfant rencontre des défis en lecture et écriture, ces informations pourraient t’être d’une grande aide. 

En réalité, que tu sois parent ou professionnel de l’éducation, l’épisode 82 t’aidera à prendre des décisions éclairées pour mieux accompagner les enfants qui apprennent à lire.

Comment apprend-t-on à lire ?

Avant d’embarquer dans le vif du sujet, je veux faire une petite parenthèse pour t’expliquer brièvement comment fonctionne l’apprentissage de la lecture. 

Quand on apprend à lire, il y a une sorte de code à décrypter. Contrairement au langage oral, qui s’acquiert de manière plutôt implicite en écoutant et en associant des mots à des concepts, la lecture et l’écriture impliquent un code alphabétique. 

Donc, quand tu vois une séquence de lettres, ton cerveau doit transformer cette séquence en une forme sonore et lui donner un sens.

Par exemple, la lettre « A » fait le son « [ɑ] », et la lettre « N » fait le son « [n] ».

Mais si tu vois les lettres « AN » ensemble, ça fait le son « ã », comme dans « rang », « chant » ou « danse ».

Bien sûr, il y a toujours des exceptions, comme dans le mot « animal », où le « A » et le « N » sont dans des syllabes différentes (« A-NI-MAL »). 

(En passant, les symboles que j’ai utilisés pour représenter les sons ([ɑ], [n] et [ã]), ce sont des symboles qui viennent de l’Alphabet Phonétique International (API), un outil qui nous aide à transcrire tous les sons que nous utilisons dans chaque langue. C’est un peu comme un code secret dans lequel chaque son correspond à un symbole, peu importe la façon dont le son peut être écrit dans un mot. Par exemple, en français, le son « è » peut s’écrire de plusieurs façons, comme dans les mots « bête », « balai », « ballet », « étais » et « mère ». L’API permet de représenter ce son avec un seul signe : [ɛ].)

Bref, quand les enfants apprennent à lire, ils doivent apprendre les correspondances entre les lettres (graphèmes) et les sons (phonèmes). Les enfants doivent être capables de prendre un mot qu’ils n’ont jamais vu auparavant et de le découper en petits morceaux pour le transformer en sons dans leur cerveau, puis donner un sens à ces sons.

Voilà, c’était ma mini explication sur la façon dont on apprend à lire !

Si tu aimerais en savoir plus sur le sujet, je t’invite à écouter ces épisodes de L’orthophonie simplement :

2 différents types de livres pour les jeunes lecteurs

Maintenant, examinons 2 types de livres dont les parents et les enseignants se servent souvent pour aider les enfants à apprendre à lire. 

À l’attaque ! 😜

Les livres décodables 

Quand on parle d’un livre décodable (ou déchiffrable), on parle d’un livre que l’enfant peut lire en segmentant ou en décodant les sons. 

Dans un livre décodable, on ne trouvera pas de mots qui ont une orthographe irrégulière, comme « monsieur », « doigt » et « ville ». Au contraire, on y verra des mots qui s’écrivent pas mal de la même façon qu’ils se prononcent, comme « lapin », « chapeau » et « pharaon », par exemple.

En décortiquant ces mots en sons, l’enfant pourra prononcer ces sons et ensuite les associer à un sens. Ça, ça veut dire que non seulement l’enfant prononcera bien les mots, mais il les comprendra aussi et pourra les mettre ensemble pour assimiler le sens du texte qu’il lit.

Habituellement, les livres décodables suivent une progression dans l’apprentissage des correspondances graphème-phonème, c’est-à-dire des correspondances entre les lettres et les sons. Par exemple, un enfant apprendra le son « i » avant le son « [œ] » (« œuf », « beurre », « meuble »), qui est un peu plus complexe. 

L’enfant va commencer par lire des livres qui contiennent des sons plus simples et des mots plus courts. Et à mesure que l’enfant progresse dans son apprentissage, les livres décodables vont introduire des combinaisons de lettres plus complexes. 

Éventuellement, l’enfant aura été suffisamment exposé aux différents sons qu’il sera en mesure de bien lire des livres qui les contiennent tous (ou presque tous). 🙌

Les livres gradués

As-tu déjà entendu parler des niveaux de lecture ?

Peut-être que ton enfant est déjà arrivé de l’école, tout fier de t’annoncer qu’il était maintenant au niveau K dans sa lecture. Mais qu’est-ce que ça veut dire ?

Eh bien, pour t’aider à mieux comprendre, je dois d’abord te présenter 2 personnes : Irene Fountas et Gay Su Pinnell. 

Qui sont-elles ? 🤔

Ces 2 femmes, ce sont des éducatrices américaines renommées qui, pendant les années 1990, ont développé un système d’évaluation et de niveaux de lecture. Leur approche, qui est souvent appelée le « Fountas & Pinnell Benchmark Assessment System » ou le « F&P Text Level Gradient », a été conçue pour aider les éducateurs à évaluer et à guider la lecture des élèves en fonction de leurs compétences en lecture. Simplement, l’approche de Fountas et Pinnell classe les livres de A à Z en fonction de leur niveau de difficulté, A étant le plus simple et Z, le plus complexe.

Depuis sa création, cette méthode est devenue largement utilisée dans le domaine de l’éducation pour soutenir l’enseignement de la lecture (surtout dans les écoles primaires). Plusieurs livres pour enfants ont un « B », un « K » ou une autre lettre sur leur couverture, indiquant dans quel niveau de lecture ils se trouvent. Ces livres, qui ont été conçus spécialement pour correspondre à un niveau de lecture de l’échelle Fountas-Pinnell, c’est ce qu’on appelle des livres gradués ou nivelés.

Mais ces dernières années, l’échelle de lecture de A à Z a commencé à provoquer des débats aux États-Unis…

Pour avoir une idée concrète de ce à quoi cette échelle ressemble, je t’invite à consulter ce schéma. Ça va t’aider à mieux comprendre les informations qui suivent.

Pour faire simple, la controverse aux États-Unis concernant le système Fountas-Pinnell et les niveaux de lecture est principalement liée à l’approche de l’apprentissage de la lecture.

Traditionnellement, de nombreuses écoles aux États-Unis utilisaient une approche basée sur l’exposition répétée à des mots pour enseigner la lecture. Au lieu de comprendre les correspondances entre les lettres (graphèmes) et les sons (phonèmes), ce qui est essentiel pour le décodage, ces enfants étaient encouragés à mémoriser des mots courants.

Avec le temps, l’échelle Fountas-Pinnell a fait son entrée dans le monde de l’éducation, et elle a été largement adoptée dans les écoles américaines. Aujourd’hui encore, cette échelle est utilisée pour aider les enseignants à choisir des livres appropriés en fonction du niveau de lecture des élèves. D’ailleurs, quand ma fille aînée apprenait à lire, je voyais souvent dans son sac à dos des livres gradués.

Mais des spécialistes de l’apprentissage de la lecture disent que cette approche continue de promouvoir l’apprentissage basé sur la mémorisation de mots plutôt que sur le décodage. Les livres correspondant aux niveaux A à Z peuvent contenir des mots que les élèves ne peuvent pas déchiffrer en utilisant leurs compétences phonétiques, ce qui peut entraîner une dépendance à la mémorisation.

En réalité, le décodage reste une compétence cruciale pour les lecteurs en herbe. Comprendre comment les lettres se combinent pour former des mots et comment prononcer ces mots en utilisant des règles phonétiques, c’est essentiel pour une lecture fluide et une compréhension textuelle. À elle seule, la mémorisation de mots ne suffit pas à développer une compétence de lecture solide.

Cette controverse a mené à des débats éducatifs animés aux États-Unis, avec des enseignants, des chercheurs, des parents et des experts en alphabétisation exprimant divers points de vue sur la manière d’enseigner efficacement la lecture. Le résultat, c’est que certains États et districts scolaires ont commencé à revoir leurs approches d’enseignement de la lecture pour mettre davantage l’accent sur le décodage et les correspondances graphème-phonème.

Si c’est un sujet qui t’intéresse, il y a un podcast super intéressant qui en parle plus en profondeur. Même s’il est en anglais, je te recommande vraiment d’aller l’écouter. Personnellement, ça m’a vraiment secouée. Le podcast s’appelle « Sold a Story », il aborde de la manière dont les enfants apprennent à lire et à écrire aux États-Unis. Bien que ça date d’il y a environ deux ans, ça parle de comment se passait l’apprentissage de la lecture là-bas. Plutôt que de se baser sur l’apprentissage du code alphabétique, des correspondances entre graphèmes et phonèmes, et du décodage, qui sont des méthodes bien reconnues et efficaces pour apprendre à lire, le podcast explique que ces méthodes n’étaient pas vraiment utilisées aux États-Unis.

En fait, ils mettaient davantage l’accent sur la lecture en exposant les enfants à des structures simples et à des mots simples, sans vraiment leur enseigner le code alphabétique de manière explicite. Le podcast raconte même que certains enfants apprenaient à lire par cœur, c’est-à-dire qu’ils mémorisaient les mots sans vraiment les décoder ou les déchiffrer. Cependant, cette approche a ses limites et ne permet pas aux enfants de vraiment maîtriser le décodage.

Bon, je ne dis pas tout ça pour dénigrer les livres gradués et le travail de Fountas et Pinnell.

Je ne critique pas les livres qui utilisent cette méthode, et je ne veux pas dire qu’on ne devrait pas les utiliser du tout. 

Mais je vais t’avouer que quand j’ai remarqué que ma fille cadette, qui est en première année, commençait à recevoir des livres décodables pour apprendre à lire, ça a vraiment fait plaisir à mon p’tit cœur d’orthophoniste et de maman. 💓

Est-ce que les livres décodables sont meilleurs que les livres gradués ?

Non, je n’ai pas dit ça.

C’est plus une question de timing qu’autre chose.

Attends, je t’explique.

Un livre gradué (même s’il est court comme ceux des niveaux A, B et C), ça peut être un outil très utile pour aider les enfants à explorer l’univers de l’écrit. Tu peux t’en servir pour aider les enfants à se familiariser avec des éléments essentiels comme la ponctuation, les majuscules, les minuscules, etc. Et même si le vocabulaire utilisé est souvent simple, les enfants pourront apprendre à visualiser ce qu’ils lisent dans leur tête, à se faire une image mentale du texte.

Mais l’idéal, c’est de commencer par aider l’enfant à maîtriser les correspondances entre les lettres et les sons, à décoder les mots. Ensuite, tu peux introduire des livres gradués, qui vont montrer à l’enfant que pas tous les mots peuvent être décodés. 

On peut penser à ces fameux mots irréguliers… Comme le mot « monsieur », par exemple. Si on le lit en suivant les sons, ça donne « MON-SI-EURE ». 

Eh bien, le mot « monsieur » n’est pas un mot décodable, mais ça ne veut pas dire que les enfants ne pourront pas l’apprendre. Éventuellement, les enfants devront être exposés aux mots irréguliers, et à ce moment-là, ils utiliseront d’autres stratégies (se fier au contexte, etc.).

Mais les lecteurs débutants n’ont pas besoin d’être exposés à des mots irréguliers au tout début, lorsqu’ils sont en train de maîtriser les bases de la lecture. Plutôt, c’est essentiel que les enfants « craquent le code » en associant les lettres aux sons, puis au sens dans leur esprit. Plus ils s’entraîneront à faire ça, plus ça deviendra automatique. Et à partir de là, on pourrait se servir des livres gradués pour exposer l’enfant à d’autres mots. À ce moment-là, on pourrait exposer l’enfant à une variété de mots, à des phrases plus longues et plus complexes, et à un vocabulaire plus riche. 

Par contre, au début des apprentissages, l’utilisation de livres décodables reste SUPER importante.

Fais attention aux livres prévisibles !

Maintenant, je dois te faire part d’une mise en garde dont on doit vraiment tenir compte quand on choisit des livres pour les débutants en lecture : la prévisibilité !

Qu’est-ce qu’un livre prévisible ? Eh bien, c’est simple ! C’est un livre où dès que tu vois l’image, tu peux presque deviner ce que dit la phrase, surtout si elle se répète. 

Par exemple, imagine un livre qui, à chaque page, répète la phrase « le monstre est… », puis qui complète par un adjectif. À chaque page, tu as une grosse image qui représente bien la phrase (ex. si la phrase est « le monstre est triste », tu peux voir une image du monstre en train de pleurer).  

Probablement que si tu lis un livre de ce genre avec ton enfant, il va bien lire chaque mot.

Et là, tu pourrais te dire : « C’est ça qu’on veut, que l’enfant apprenne à bien lire ! C’est parfait ! ». Mais attends, c’est là que ça devient intéressant ! Quand les livres sont prévisibles comme ça, l’enfant n’a même pas besoin de craquer le code en lisant au son. Il voit simplement l’image et il sait quel mot dire.

En réalité, l’enfant ne lit pas. Il devine. 

C’est un peu comme si tu demandais à ton enfant « Penses-tu vraiment que c’était une bonne idée de traverser la rue sans regarder les 2 côtés quand le voisin a appelé ton nom ? ». Peut-être que l’enfant, il ne connaît pas la réponse à la question. Mais par le ton de ta voix et la formulation de ta question, il peut en déduire que la réponse est « non », même s’il ne comprend peut-être pas pourquoi.

Déduction ≠ compréhension.

Alors, la prochaine fois que tu choisiras des livres pour un enfant qui apprend à lire, pense à ça : un peu de challenge, c’est bien. Ça aide l’enfant à progresser ! 😉

Lis avec ton enfant !

Avant de conclure, je veux aussi souligner l’importance de lire avec ton enfant.

C’est une activité extrêmement bénéfique, une activité qui permet à ton enfant de maintenir son plaisir de la lecture et de choisir des livres qui l’intéressent. 

Si tu lis avec ton enfant, tu peux même lui permettre de choisir des livres qui sont trop difficiles pour lui, mais qui captent son attention. Tu peux remplacer tes « Non, ce livre est trop compliqué pour toi » par des « OK, on va le lire ensemble ». 

En lisant avec ton enfant, tu pourras aborder les mots plus complexes. Et tu n’as pas besoin de tout lire le livre à la place de l’enfant ! Vous pouvez lire à tour de rôle, ou tu peux lire quelques mots et ensuite faire une pause pour que l’enfant lise le mot manquant (un mot qu’il est capable de lire).

Pour en savoir plus, je t’invite à consulter les épisodes suivants :

  • Épisode 42 : La lecture interactive enrichie – avec Pascal Lefebvre
  • Épisode 58 : L’importance du contexte pour stimuler le langage

Le mot de la fin : que retenir de cet épisode ?

Voilà ce que je voulais partager avec toi aujourd’hui ! 

Si tu as à retenir une seule chose de cet épisode, je voudrais que ce soit ceci : la lecture, ça ne va pas main dans la main avec la mémorisation. On ne veut pas que nos enfants devinent les mots ou les mémorisent par cœur. On veut plutôt qu’ils développent des compétences en décodage en déchiffrage, et c’est particulièrement important pour les enfants qui ont des défis langagiers. 

Avant de te laisser, je voulais aussi t’informer que j’ai prévu d’inviter sur le podcast 2 collègues orthophonistes qui sont auteurs de livres décodables et déchiffrables. Les épisodes seront disponibles au printemps. Stay tuned !

De plus, je suis en train de développer une formation complète sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Le prix de cette formation sera très abordable lors de son lancement en mars, car elle fera partie d’un ensemble de formations. Si ça t’intéresse, j’ai créé une liste d’attente où tu peux simplement laisser ton nom et ton adresse courriel pour que je puisse t’écrire quand la formation sera disponible. 

On se retrouve bientôt pour la saison 4 de L’orthophonie simplement ! Entretemps, n’hésite pas à me partager tes impressions et tes questions concernant cet épisode. Tu peux me joindre sur mes réseaux sociaux ou par courriel.

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Les livres décodables pour soutenir l'apprentissage de la lecture | L'orthophonie simplement - épisode 82
Les livres décodables pour soutenir l'apprentissage de la lecture | L'orthophonie simplement - épisode 82
Les livres décodables pour soutenir l'apprentissage de la lecture | L'orthophonie simplement - épisode 82

EN QUELQUES LIGNES

Quels types de livres sont recommandés pour les lecteurs débutants ?

Les livres décodables sont idéaux car ils utilisent des mots simples à déchiffrer. Les livres gradués ou nivelés sont également utiles pour explorer différents niveaux de complexité.

Pourquoi les livres décodables sont-ils importants pour les premiers apprentissages ?

Les livres décodables permettent aux enfants de pratiquer la correspondance entre les lettres et les sons, renforçant ainsi leur capacité à décoder les mots de manière autonome.

Comment éviter les pièges des livres prévisibles ?

Choisis des livres qui présentent un certain défi sans être trop prévisibles. Évite les livres où les images permettent de deviner facilement le texte, car cela ne favorise pas l'apprentissage du décodage.

Quelle est l'importance de lire avec ton enfant ?

Lire avec ton enfant stimule son intérêt pour la lecture, l'expose à un vocabulaire riche et l'aide à surmonter les mots complexes en rendant la lecture interactive et engageante.