Tu te rappelles la première fois que ton enfant a roulé sur lui-même ou s’est mis à ramper à quatre pattes ? Ces moments-là, on les attend avec impatience et émotion. 🥰 Et quand vient le moment des premiers mots, on a hâte d’entendre notre enfant s’exprimer pour la première fois.
Mais parfois, ces mots se font attendre. Et c’est là que l’inquiétude s’installe : Pourquoi mon enfant ne parle pas encore ? Est-ce que c’est normal ? Est-ce que je devrais faire quelque chose ?
Respire un bon coup. 🤍
Ces questions, elles sont normales, et elles montrent à quel point tu veux le meilleur pour ton enfant. Bonne nouvelle : il y a plein de choses que tu peux faire pour l’aider, tout en respectant son rythme.
Dans cet article, on va voir ensemble ce qui influence l’apparition des premiers mots, les signes qui pourraient indiquer un petit besoin d’accompagnement, et des stratégies simples à intégrer dans ton quotidien. Parce que, parfois, un petit coup de pouce suffit.
Prête ? Allons-y ! 😊
Avant de parler des mots en eux-mêmes, il faut comprendre ce qui se passe avant qu’ils arrivent. Le langage, ça ne commence pas par les mots. C’est un processus beaucoup plus riche qui repose sur des bases essentielles, des habiletés qu’on appelle les précurseurs de la communication. Sans ces précurseurs, les premiers mots risquent de tarder, voire de ne pas arriver.
Quand on parle de mots, on pense souvent aux mots clairs et nets, comme « maman » ou « papa ». Mais en réalité, un mot peut prendre bien des formes, surtout chez les tout-petits.
Et tu sais quoi ? Si on prend en compte toutes ces formes de mots, on réalise souvent que nos cocos disent bien plus de mots qu’on ne le pensait au départ. 🙌
Ces premiers mots ne viennent pas de nulle part : ils s’appuient sur tout ce que ton enfant a déjà appris. Les gestes, les babillages, l’attention qu’il porte à ce que tu dis… Tout ça, ce sont des fondations qui préparent l’arrivée des mots.
Par exemple, sans l’attention conjointe — cette capacité à regarder la même chose que toi et à s’y intéresser —, ton enfant aurait du mal à faire le lien entre un objet et un mot. Si tu lui dis « regarde le chapeau », mais qu’il regarde ailleurs, il ne pourra pas associer le mot « chapeau » à l’objet.
Alors, avant de te concentrer sur les premiers mots, pose-toi cette question : est-ce que les bases sont en place ? 😊
Quand les premiers mots tardent à arriver, il est naturel de chercher des explications. Chaque enfant suit son propre rythme, mais plusieurs facteurs peuvent influencer ce processus.
Il y a plein de raisons pour lesquelles un enfant peut mettre un peu plus de temps à commencer à parler. Parmi les plus courantes, on retrouve :
Et contrairement à ce qu’on entend souvent, le fait d’être bilingue ou plurilingue ne ralentit pas l’apparition des premiers mots. Au contraire, ça enrichit leur apprentissage.
Dans certains cas, un délai à produire les premiers mots peut être lié à des défis spécifiques, comme :
Comprendre ces facteurs et signes peut t’aider à mieux accompagner ton coco tout en restant bienveillante envers toi-même. 🤍
La bonne nouvelle, c’est que tu peux faire plein de petites choses dans ton quotidien pour aider ton enfant à s’exprimer. Pas besoin de grands changements : avec quelques ajustements dans ta façon d’interagir, tu peux stimuler son langage tout en respectant son rythme.
Les gestes sont des alliés précieux pour aider ton enfant à associer les mots à leur signification. Par exemple :
Ces gestes, répétés dans des contextes clairs, aident ton enfant à comprendre et, avec le temps, à imiter les mots qui les accompagnent.
Parfois, nos cocos n’ont pas besoin de parler parce qu’on anticipe tous leurs besoins. Alors, pour les encourager à s’exprimer :
Les routines, c’est magique pour le langage ! Elles sont répétitives, amusantes et permettent à ton enfant d’anticiper et d’apprendre. Par exemple :
Quand ton enfant ne connaît pas encore un mot, montre-lui. Si tu vois qu’il veut un jouet, pointe-le et dis clairement le mot, par exemple « camion ». Répète le mot plusieurs fois dans des phrases simples : « Tu veux le camion ? Voici le camion. Regarde, le camion roule. »
Petit à petit, ces répétitions deviendront des repères pour lui.
C’est normal d’avoir envie que ça aille vite, mais chaque enfant évolue à son propre rythme. La clé, c’est de transformer ces moments d’attente en occasions d’apprentissage et de connexion. Respire, amuse-toi, et fais de chaque interaction une opportunité de découverte.
Parfois, même avec les meilleures stratégies, les premiers mots ne viennent pas aussi rapidement qu’on l’espérait. Alors, comment savoir si c’est le moment de consulter une orthophoniste ?
Il y a certains indicateurs, qu’on appelle souvent des « drapeaux rouges », qui méritent une attention particulière. Voici les principaux :
Ces signes ne sont pas là pour t’inquiéter, mais plutôt pour te guider. Si tu les observes, c’est une bonne idée d’aller chercher un avis professionnel.
Contrairement à ce qu’on imagine parfois, une orthophoniste ne travaille pas uniquement avec l’enfant. Elle est aussi là pour t’accompagner, te donner des outils et t’aider à ajuster tes interactions.
Si ton enfant a dépassé ses 2 ans et qu’il ne parle toujours pas ou utilise très peu de mots, c’est un bon moment pour consulter. Même chose si, malgré tous tes efforts pour le stimuler, tu ne vois pas de progrès significatif.
L’important, c’est de ne pas attendre trop longtemps si tu as des doutes. Une intervention précoce peut faire toute la différence, car elle permet d’agir rapidement et d’éviter que les difficultés ne s’accumulent.
Quand les premiers mots tardent, c’est normal de ressentir un mélange d’inquiétude et d’impatience. Mais souviens-toi, chaque enfant évolue à son propre rythme.
En mettant l’accent sur les bases comme les gestes et l’attention conjointe, tu peux aider ton enfant à développer ses habiletés de communication. Des stratégies simples, comme créer des opportunités de communication ou modéliser les mots, peuvent faire une belle différence dans son quotidien.
Et si jamais tu as l’impression que les choses n’avancent pas comme prévu, n’oublie pas qu’une intervention précoce peut parfois être la clé pour débloquer la situation et soutenir ton enfant dans ses apprentissages.
Rappelle-toi que chaque petit effort que tu fais aujourd’hui contribue au développement de son langage et de sa confiance. Prends le temps de savourer les progrès, même les plus petits. 🤗
Je t’invite à développer le sujet davantage en explorant :
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Les premiers mots apparaissent généralement autour de 12 mois, bien que ça puisse varier légèrement. À 18 mois, un enfant produit en moyenne 50 mots. Cependant, si un enfant produit moins de 10 mots à cet âge, ça peut être un indicateur qu’un soutien ou une stimulation est nécessaire.
Certains signes incluent :
• Absence de gestes communicatifs intentionnels (pointer, tendre les bras) avant 12 mois.
• Absence de babillage ou de sons variés.
• Moins de 10 mots à 18 mois ou moins de 50 mots à 24 mois.
Ces signes ne signifient pas nécessairement un problème grave, mais ils indiquent qu’un soutien ciblé peut être utile.
Voici quelques stratégies efficaces :
• Modéliser des gestes associés à des mots simples (ex. : « bye-bye » avec un geste de la main).
• Créer des opportunités de communication en ne répondant pas immédiatement à ses besoins pour l’inciter à s’exprimer.
• Utiliser des routines verbales répétitives, comme des comptines ou des jeux interactifs.
• Encourager l’attention conjointe en montrant des objets et en les nommant clairement.
Un mot est une production intentionnelle et contextuelle, utilisée de manière constante. Par exemple, si un enfant dit « baba » pour désigner son papa chaque fois qu’il le voit, c’est compté comme un mot, même si ce n’est pas la forme exacte du mot. Les sons imitant des objets ou des animaux (« wouf » pour un chien, « vroom » pour une voiture) comptent également.